Omega Ploprof : la beauté vient de l’intérieur

By Montredo in Lifestyle
mars 19, 2020
Omega Ploprof : la beauté vient de l’intérieur
Ploprof with wetsuit
Le néoprène comme tendance de mode ? Pourquoi pas ? © Jens Koeppe scubamarine.de

Il est des montres dont la beauté ne souffre d’aucune contestation. Omega Speedmaster Moonwatch Professional, Rolex Datejust, Tudor Black Bay, Jaeger-LeCoultre Reverso, presque toutes les Nomos et plusieurs autres modèles sont achetés par les clients parce qu’ils plaisent et parce qu’ils leur vaudront certainement des compliments. Il existe aussi une contre-culture : l’amateur de montres qui arbore une Casio F91-W à son poignet ne le fait pas parce qu’il se délecte de sa beauté. Certaines montres séduisent par leur cohérence, une forme entièrement au service de la fonctionnalité et n’est-ce pas tout aussi beau ? L’Omega Ploprof, abréviation de plongeur professionnel démontre brillamment comment une montre pas vraiment belle peut tout de même être étrangement attrayante.

blue Ploprof diving
© Omega

La Ploprof est une montre qui impose le respect : Ses 55 x 48 mm ne passent pas inaperçu sur un poignet et, avec un poids d’à peine 280 g dans la version en acier, il vaut mieux ne pas avoir des bras frêles ; pour le confort, on repassera. Par bonheur, il existe également une variante en titane nettement plus légère et par conséquent plus confortable, mais pas moins imposante pour autant. L’on remarque immédiatement sur le côté droit son immense bouton-poussoir qu’il faut actionner pour bloquer la lunette ; ceci évite toute manipulation accidentelle pendant la plongée. La couronne est munie sur le côté gauche d’un dispositif de protection massif qui empêche tout accrochage accidentel de la montre. Il va de soi que les fermoirs offrent plusieurs possibilités d’extension du bracelet et la montre peut ainsi se porter sur les combinaisons en néoprène les plus épaisses. Toutes ces options sont-elles nécessaires lorsqu’on reste assis au bureau pour fignoler son prochain projet ? Non, mais comme aiment à dire les Anglo-saxons : ça fait sérieux.

Omega 8912
Court, court et court… © Omega

Par contre, le mouvement fiable et hautement précis vous sera sans doute utile ; la résistance aux impacts est toujours la bienvenue, peu importe l’endroit où on l’utilise. L’Omega 8500 certifié COSC dans sa version en acier, naturellement produite en interne, ne paraîtra jamais étrange au poignet de son propriétaire et c’est précisément ce qui fait les bons garde-temps. Les variantes en titane abritent le mouvement 8912 encore plus moderne, le « parcours d’obstacle » de manufacture réalisé de mains de maître par Omega et qui porte bien son nom de Master Chronometer, un bond en avant comparé au COSC.


Fifty fathoms ? Non merci, je préfère une 656.

Détail du cadran de la Ploprof
© Omega

Il n’y a pas si longtemps que ça, en 1953, la première montre de plongée, la Blancpain Fifty Fathoms avec une étanchéité de 50 brasses (en anglais fathoms), soit 91 m, était mise sur le marché. 17 ans seulement plus tard, était lancée la Ploprof originale avec une étanchéité à 600 m qui dans la Ploprof actuelle a été optimisée à 1200 m (656 brasses), ceci malgré le fait que la nouvelle montre, contrairement à l’originale, ne consiste plus en un seul bloc en métal, mais comme bien d’autres possède un fond vissé.

Ploprof bottom
Seule la version en titane a un fond transparent. © Omega

Avec cette étanchéité, la Ploprof n’est peut-être pas la reine des abysses – ce titre appartient à la Rolex Deepsea avec 3900 m – mais soyons honnêtes : cette dernière s’apparente à une Submariner plus épaisse et est souvent méconnue du grand public. La Ploprof par contre a beaucoup de caractère et il est clairement impossible de la confondre avec une quelconque autre montre. Et n’est-ce pas ce qui compte vraiment pour une montre de plongée dont les limites ne sont testées que par 0,00001 % des propriétaires ?

Ploprof Titane et Sedna Gold
Titan et Sedna-Gold © Omega

Il va de soi que l’addition est salée : Il faut débourser 7 800 € pour le boîtier en acier avec bracelet en caoutchouc, la version en titane coûte 10 600 € ou 11 600 € et la version en titane avec accents dorés se vend actuellement à 15 900 €.

Si vous ressentez le besoin de vous procurer cette montre incomparable, ne vous faites pas de souci : Vous la trouverez près d’ici et à un prix bien plus avantageux que le PVC.


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